Revue hebdomadaire sur Internet Indio Gris
Nº 147 An 2003 , JEUDI 13 MARS

Fusionne, dirige, écrit et correspond : Menassa 2003

NOUS NE SAVONS PAS PARLER NOUS LE FAISONS EN PLUSIEURS LANGUES:
ESPAGNOL, FRANÇAIS, ANGLAIS, ALLEMAND 
ARABE, PORTUGAIS, ITALIEN, CATALAN

Recelos

INDIO GRIS, EST LE PRODUIT D´UNE FUSION
L´ÉCLAT DU GRIS 
ET 
EL INDIO DEL JARAMA
LA FUSION AYANT LE PLUS DE FUTUR DU 
XXIe SIÈCLE

Indio Gris


INDIO GRIS Nº 147

AÑO III

ÉDITORIAL   

Donner à un affect le soutien idéologique qui le soutient, c’est transformer un sentiment. Aucun sentiment actuel ne pourrait être soutenu comme sentiment en nous, si nous transformons nos modèles idéologiques.

Aucun des sentiments que nous soutenons ni aucune de nos visions du monde ne pourraient être soutenues par nous si se rompent les relations humaines qui soutiennent ses sentiments ou ces opinions.

Claire Deloupy récite Menassa en français

ELLE

C’était septembre dans ma ville
et nous, vers l’amour, nous grandissions
précipitamment.  

Ancrer n’avait pas été facile.

Ton corps conservait inaltérable

sa peau obscurcie à cause des vents

et des poissons mangés sous le soleil.

 

Étendue

ta peau avait

la longitude de mon regard.

 

Comme un présage

ou comme quelque chose plus terrible encore qu’un présage

tu repliais ta peau

comme on replie quelques filets marins

avec les mouvements précis

les cris nécessaires.

 

L’unique chose démesurée

tes yeux exorbités par le plaisir.

Ton regard de folle.

CHÉRIE :

Je suis réellement préoccupé  par les réalités qui m’angoissent comme si c’était des rêves.

Embaumé dans mes vieilles-jeunes conclusions, je ne suis pas arrivé très loin. C’est pour ça que je t’écris dans la tentative intéressante de me consacrer à autre chose. C’est attendrissant comme je me vois mourir d’angoisse pour la douleur des autres, tout semble incroyable. Il n’y a que moi qui croie en moi, c’est comme galoper en arrière, tôt ou tard on arrive à l’enfance.

Le vent et la tendresse se ressemblent, me disait mon père et je ne l’ai jamais compris; les jasmins sont violents et blancs à la fois, et bien sûr, je comprenais encore moins.

Clairs les yeux qui ne trouvent pas d’autres yeux où se regarder, c’est-à-dire, que certains yeux chantent ne doit pas être l’attribut de tous les yeux et de toutes les voix.

Un souvenir sain est celui qui me brise le cœur. Moi naissant de nouveau et tout le monde fêtant le début de la pire guerre dont ait souffert l’humanité.

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   Je comprends de moins en moins ce qui concerne la femme. Elle, elle me dit :

-Je suis une esclave.

Et moi je lui réponds :

-C’est terrible!  à l’époque des voyages spatiaux.

-Et ça ce n’est rien, docteur, dit-elle pour terminer, quand ça m’arrive de tomber amoureuse d’un homme je ne peux jamais plus être moi-même.

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Je m’allongeais ouverte sur le crépuscule,
comme si les rêves étaient attendus.
Quelque chose dans le corps, quelque chose dans la peau de la soif,
de frisson poursuivant
le vague souvenir de nuits antérieures.
C’était nécessaire de partir.
Des anges de lumière touchaient notre corps
et les battements de la danse ouvraient
notre ventre amoureux, ouvraient le ciel,
pour que le crépuscule tombe en nous.
La lumière descendait jusqu’aux ombres.
Lancées vertigineusement par le désir,
nos corps sans contrôle
s’enlaçaient tendrement à ses lèvres.
La nuit s’agenouillait lentement,
face au bal du siècle à venir.
Nous étions un paysage unique :
Ni pampa ni plateau désolé
ni obscures et tristes hirondelles.
Nous étions ce vert débordement,
le frisson de la terre qui attend
l’arrivée du sexe de l’amour.

Qu’en pensez-vous?

Pornographie ou  Érotisme

Jusqu’à aujourd’hui les votes ont été les suivants:  

Pornographie : 284.000   Érotisme : 555.0000

 

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 UN PEU DE POLITIQUE AU RAMASSAGE D´ORDURES 

Laissons nos vies sortir à la rue libérées d’elles-mêmes.

LETTRES DU DIRECTEUR 

L’homme n’insiste pas, il ne frappe pas à la porte, c’est la vie en général qui insiste dans ce qu’elle dit dire, dans ce que me font les mots quand ils se conjuguent avec les mots d’un autre.

Je pardonne, je pardonne tout. Je revis.

Je moissonne et, tandis que je moissonne les semailles antérieures, je pense ce qui devra être mes dernières semailles. Annuler la pensée magique pour additionner des décisions les allègent toutes beaucoup. Si je sème durant dix ans et qu’ensuite j’attends dix ans pour que tout grandisse c’est déjà vingt ans, j’ai déjà quatre-vingt deux ans, je ne sais pas si là j’aurai envie de planter quelque chose ou si je préfèrerai vivre de ce qui a été  planté jusque là, en vérité, je ne le sais pas.

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