La mujer y yo.
Carta al presidente
de MIGUEL OSCAR MENASSA
EN LA 1ª MARATÓN DE VÍDEO DIGITAL 2004
organizado por la SGAE y el Círculo de Bellas Artes
entregado el 16 de Junio de 2004 en la Sede Manuel de Falla
de la Sociedad de Autores y Editores
Y NO HEMOS GANADO
ningún premio en el
concurso de maquetas organizado por
GUINNESS y
40 TV;
no nos dejaron competir porque los finalistas estaban
seleccionados antes de nuestra actuación.
Là où la terre
se vide de son sang
les jeunes œillets
là je t’espère.
Entre le sang et le lointain carmin
de la fumée du cigare.
Entre les solitudes,
ces vieux papiers
salis par ton rire
entrecoupé à l’aube
et tes chaudes misères
et les diadèmes
sur tes seins
ouverts dans la mer.
Là où les Dieux
tissent
le vol des oiseaux
là je t’attends,
ma blanche étrangère
perdue entre le tumulte
et le mystérieux vol
d’alouettes dans ton corps
d’alouettes sur ton visage…
Pas d’oiseaux chanteurs,
seulement ton sexe
seulement le vol des alouettes
vers l’arôme de ton sexe.
Je suis le chanteur,
lui dis-je en souraint,
je n’ai rien à perdre,
seulement mon chant.
Alors vous et moi,
nous pouvons nous embrasser,
marcher fermement sur la terre,
voler plus haut.
Je sais que ce n’est pas décent
de tant aimer la vie,
que ce n’est pas honnête,
sincère,
de la vouloir pour moi.
Que le feu infini
doit être éteint.
Que l’inquiétant désir
doit mourir.
Cependant, vous et moi
nous pourrons nous enfoncer
légèrement dans l’abîme,
remplir tout l’abîme
avec mon chant.
Même si en vérité
personne ne le veut,
vivre, vivre,
nous pourrions mille ans.
Aujourd’hui les voleurs sont venus
me voler la poupée
que ma mère m’a donné
pour mes seize ans.
Ils faisaient les méchants
et étaient très gentils.
Les voleurs cherchaient
quelque chose à boire.
Ils ont ouvert le frigidaire
et ils ont tout pris
tout ce qu’il y avait à manger
et le poison fatal.
Et quand est arrivé
le propriétaire du poison
ils a vu les trois voleurs
par terre
il s’est dit :c’est le poison!
et il est parti en courant.
Quelques secondes plus tard
il est revenu avec l’antidote.
C’était des suppositoires
qu’il leur a fourré dans le trou du cul.
Les trois voleurs
en se réveillant
sans savoir ce qu’il se passait
se sont mis à nettoyer.
La salle de bains et la cuisine
la salle à manger, les rêves
et comme trois serveuses
ils ont préparé le repas
et ensuite ils l’ont servi
avec des mini jupes ultra courtes.
Ensuite pendant la nuit
les pauvres rêvaient
qu’il étaient des voleurs
et comme ils jouissaient!
Le jour suivant
ils voulaient démontrer
que le rêve n’était pas un rêve
mais la réalité.
Et pour démontrer
une telle théorie
ils se touchaient les couilles
et des couilles ils n’en avaient pas.
Et au lieu de la bite
ils avaient,
une rose qui, allumée,
tounait et tournait.
Je suis presque heureux
chanson désespérée
et je fête la Nouvelle Année
comme ça me chante.
Je mettrai sur la table,
au lieu de nourriture
d’aimables suggestions
pour ne pas grossir.
Et d’alcools pas une goutte,
peut-être pour trinquer.
El la « marie »sera
notre unique poison.
Depuis que je fume de la marie
je n’ai plus d’arthtrose,
ni de longues digestions
ni d’angoisse quand je rêve.
Je suis comme un amoureux
en conversation avec une fleur
demandant des miracles
au champ se l’amour.
Elle, elle ne dit rien
mais elle me regarde en disant :
Si quelqu’un convoque
la présence de l’amour,
c’est l’amour et non moi,
dit la petite fleur
qui soutient et dirige
les miracles de l’amour.
Et pourquoi suis-je avec toi
si tu ne me donneras rien?
En vérité je ne donnerai rien
mais je laverai un peu:
je déboucherai tes orielles
dans tes yeux je mettrai de la lumiès
et le miracle de ta peau
ça, c’est la tâche de ton amant.