Je
suis vieux et jouisseur, je suis de Parque Patricio
et je viens au carnaval
pour dire quatre vérités.
Un
gros bouton vient de fleurir au
beau milieu du cul de
celui qui prétend être
l’empereur du monde.
Ce
n’est pas un petit bouton
et je veux vous faire savoir que
nous allons le lui infecter à
force de lui dire non.
Non,
non, non, monsieur
l’empereur
cette fois-ci je ne pense pas
vous servir de carpette.
Parce
que cette fois-ci j’ai formé
un orchestre du tonnerre de Dieu.
Nous
allons toucher le pétrole
nous allons toucher le soja
et le pain évidemment etle coton aussi.
Lula
da Silva et Chávez
seront les deux violinistes
et il y aura un grand orchestre
qui fera beaucoup de bruit,.
Moi
j’aime regarder d’un
côté et de l’autre
et j’ai appris à jouer de la viole comme
personne ne l’imagine.
L’empereur veut
nous défier parce
qu’à Cuba nous avons donné un petit
peu de pain. L’empereur
furieux a comencé à insulter:
Deux
métis, Lula et Chávez
et un intellectuel juif.
Que voulez-vous faire de moi?
Faites bien attention
car je suis capable de bombarder
une ville, deux villes,
et le monde en général.
Nous
ne faisons rien, a
dit notre Président,
je viens du sud presque glacé et
ça doit me plaire d’arriver avec
ces bestioles que j’ai
honneur et vertu
jusqu’à l’empereur lui-même,
et contaminer son pouvoir
et danser un “pericón”
une “samba” ou un “corrido”
car de ça aussi nous avons.
Mais
ce que nous n’avons pas
et c’est de ça que je viens parler
c’est de la soumission au puissant
il ne nous reste, monsieur,
plus une goutte de
l’ancienne soumission.
C’est
pour ça que nous disons à
monsieur l’empereur
qu’il cesse de vomir
et qu’il se mette à converser.
Et
nous ferons un monde meilleur
en conversant, en conversant et
pour converser,
il n’est pas nécessaire, monsieur
l’empereur,
d’avoir des armes de feu
ni d’utiliser un condom.
Pour converser il faut
quelque chose que n’a pas l’empereur et
après ces vers-là la
“la murga” partira.
L’empereur
n’a
ni tempérance, ni vérité, il ne connaît pas la justice
et il aime trop le pétrole.
Et
quand il parle ça se voit
qu’il ne sait qu’une langue:
Bombe, Bombe, Bombe, Bombe, Bombe,
Bombe, Bombe, Bombe... Ah!
que c’est bon, que c’est bon!
après le carnaval
de continuer à danser et de sentir
que nous avons plus de moral
parce
que npus avons produit
en dansant et en chantant au carnaval dans
le grand cul du nord une
fissure fatale.