Revue hebdomadaire sur Internet Fusionne, dirige, écrit et correspond : Menassa 2003 NOUS
NE SAVONS PAS PARLER NOUS LE FAISONS EN PLUSIEURS LANGUES: INDIO
GRIS, EST LE PRODUIT D´UNE FUSION INDIO GRIS Nº 150 AÑO III ÉDITORIAL Je
suis ici parce que je viens dire ce qui sera. Des
requins aux grandes dents d’acier fabriquées dans les États les plus avancés,
essaient, avec un certain degré de désespoir, de nous arracher les mains, de
nous arracher les pieds et de cette manière de dominer notre mobilité. Je
laisse mon corps se diluer dans le délire marin qui baigne doucement le corps
des requins et, endormis par la douceur de mes caresses, ils me permettent de
les tuer, un à un, d’amour. Le
sang attire d’autres poissons plus petits qui s’amusent à vaincre un
requin, mort, préalablement. Personne
ne doit arriver parce qu’il n’y a pas d’arrivée. VIDÉO Miguel Oscar
Menassa récite POÈME
III Là
où la terre saigne ses jeunes œillets Là
où les dieux tissent le vol
des oiseaux CHÉRIE: Voluptueuses
besaces exorbitées. Ces
jours-ci je te regrette comme jamais, plusieurs fois par jour ton visage me
confond parmi d’autres visages dans la rue. Ton profil apparaît en elle comme
jamais je ne me le serais imaginé. Je
vole entre les bourgeons toujours architecturaux du néant ouvert aux rumeurs de
ma propre malédiction. Je
trouve dans ton regard le vent et le crépuscule, l’horreur de la peur, la
tempérance pour l’illusion d’une gorge illuminée. J’écris
sans pouvoir atteindre aucun état.
Elle, elle arrivera, sûrement, aujourd’hui surprise d’avoir pu venir et sa surprise sera toute la rencontre.
Quand
j’ai approché ma bite de son cul il était tout mouillé. Je m’y suis glissé
comme un poisson dans l’eau et alors, comme elle a crié ! Elle a crié
comme mille femmes accouchant de l’histoire, mais elle n’a pas fait un seul
mouvement pour se séparer de moi et la bite n’en finissait jamais d’entrer
tout à fait, parce que je le faisais très doucement, comme elle me l’avait
demandé en me suppliant presque. Ça lui plaisait de plus en plus et en se
rendant compte
que la jouissance qu’elle ressentait
se passait dans son cul, elle me dit en criant, en pleurant, en riant, en
s’aimant : -S’il
te plaît, jusqu’au fond, mon amour, jusqu’au fond. Et
moi je la lui ai mise jusqu’au fond et ma semence est arrivée jusqu’à sa
gorge et elle, elle criait, parfumée par ses propres odeurs, amante amoureuse
du sexe de l’amour. -Je suis à toi, maintenant, je suis totalement à toi.
Quand je vais de l’avant c’est difficile de m’arrêter, cependant, je le répète : mille chaînes d’amour m’attachent au passé, à l’arrière. Arriver à produire un plan de santé qui inclus la mienne, me semble sensationnel.
La bombe atomique
me poursuit, je crois que jamais n’arrivera la paix, je décide donc de
participer à la guerre. Je n’ai pas besoin d’amours mais de soldats et,
celui qui ne peut pas (homme ou femme), qu’il lave la vaisselle, qu’il mette
la table, qu’il satisfasse les soldats fatigués, qu’il soigne les
blessures, qu’il se branle mais, s’il vous plaît , qu’il ne dérange pas. Ça c’est
fondamental, qu’ils laissent pouvoir ceux
qui peuvent. L’amour se fera quand ce sera son tour. Personne ne peut chercher à faire l’amour quand il y a plusieurs enfants sur le point de mourir de faim. INDIO
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