Revue hebdomadaire sur Internet Fusionne, dirige, écrit et correspond : Menassa 2002 NOUS
NE SAVONS PAS PARLER NOUS LE FAISONS EN PLUSIEURS LANGUES: INDIO
GRIS, EST LE PRODUIT D´UNE FUSION INDIO GRIS Nº 136 AÑO III ÉDITORIAL Il n’y a pas de clavier ou d’obscurité de moi qu’elle n’ait touché de sa pureté, c’est-à-dire, une des formes de l’ignorance. Elle
touche, mais elle ignore sa capacité de toucher. Elle
vit n’avoir pas touché, elle vit n’avoir pas vécu et, ensuite, les
effets produits par sa propre expérience (qui lui est encore inconnue)
d’avoir touché, lui arrivent comme des cadeaux. Ce sont des
stimulants qui produisent en elle des effets de maladie, plus parce
qu’ils sont inattendus que parce qu’ils sont morbides. Là
où elle n’attendait rien, le non attendu ne la trouve pas, elle (un
moi d’elle) sinon plutôt un vide de moi, un néant d’elle. Ce trou dans le moi, impossible de pouvoir être conçu comme parole, s’approprie pour que continue d’être possible le mécanisme du propre corps du sujet et laisse dans son corps une marque que la mort, à partir du futur, réclame comme étant propre. BALBUTIER Balbutier D’abord
un mot solitaire En
tremblant J’ai
commencé à
tomber Parfois Olympique
glace cotonneuse Parfois
voler c’était tomber J’ai
été libre autant que j’ai voulu. De
tant de liberté La
solitude et la faim Liberté
inutile liberté Mort
La
liberté vivait en lui. Pour voir le vidéo vous devez avoir installé dans votre ordinateur les
programmes :
CHÉRIE : Là
où le sarcasme s’interroge sur les déraisons de la haine, là
Elle s’obstine à dire qu’elle continuera à être folle jusqu’à la fin. Et
moi je lui réponds que faire l’amour avec des personnes qui aiment
encore leur mère, c’est terrible. -Ne
vous préoccupez pas, docteur, l’année prochaine je tomberai
amoureuse de vous et un imbécile dira que les femmes psychanalysées
aiment seulement leur psychanalyste. -Nous
continuons la prochaine fois.
À table, il se retrouve toujours assis comme par hasard entre deux femmes aimées. Tandis
que tout le monde est occupé à choisir ce qu’il va manger, lui,
comme si de rien n’était, passe la main sous la table pour la mettre
sur sa cuisse à elle, puis il met son autre main sur ma cuisse.. Lentement
il approche ses mains tout près de la chatte de l’une et de
l’autre. Moi,
je porte un ensemble jaune très court. Lui, il réussit à se glisser,
main contre peau, directement dans la jupe. Elle
et moi nous nous regardons, complices, comme si depuis des jours nous
regarder était un pacte. Moi,
dans son regard de jouisseuse, j’entends: -Aïe…Ce
qu’il est en train de me faire ce fils de pute… Et
tout en me regardant encore plus fixement elle me demande: -Tu
veux encore un peu de fromage? Elle
d’une main et moi de l’autre, nous lui touchons doucement la bite,
encore pénis et, lentement, elle commence à prendre des proportions
extraordinaires, sous son pantalon blanc. -Elle
vont me faire décharger comme deux folles ensemble et tout ça devant
leurs hommes, leurs femmes. Hallucinant! Moi,
je la regarde, désespérée. Elle, elle ferme à moitié les yeux et
moi je laisse tomber ma fourchette au moment où elle baisse
la tête affirmativement et en m’accroupissant sous la table
pour reprendre la fourchette je réussis à boire toute sa semence.
Elle, elle lâche alors la
pine et m’effleure la tête tendrement.
1 Je ne pense pas avaler l’hameçon. La vie, personne ne l’a encore faite. Et ça coûterait un travail relativement grand pour y parvenir à qui que se soit qui veuille commencer. 2 Si c’est quelque chose qui va se passer pour la première fois dans le monde, lui dis-je, avec calme, ça ne peut pas arriver d’un jour à l’autre. 3 Un homme qui attente tout au long de la journée contre lui-même, ça ne va plus. Les ennemis doivent être hors de nous.
-Changer de vie voudra
dire commencer à rencontrer ce qui est beau, à rencontrer la face
pleine de la vie. -Je commencerai par me consacrer à la
politique sanitaire. Non, non, m’a dit la voix, tu commenceras
par changer tes relations sexuelles et presque toutes tes relations
sociales. -Je commencerai par vivre, je commencerai
par vivre. Non, non, m’a dit la voix, tu commenceras
par changer. -Changer…changer…oui, bien sûr,
j’aimerais mais comment. À quel nouveau délire m’attacher, si je
suis au bout du rouleau? Changer, répéta sèchement la voix. -Je comprends, je
comprends, il y a une aube dans mon regard mais elle est Ou cesser d’écrire ou changer, cette
fois-ci la voix ne laissait aucune alternative possible. -Je suis un homme dur, je changerai, je
m’arracherai toute la peau et je serai un autre. Indio Gris ÇA C ‘EST DE LA PUBLICITÉ
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