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         Revue hebdomadaire sur Internet Fusionne, dirige, écrit et correspond : Menassa 2002 NOUS
NE SAVONS PAS PARLER NOUS LE FAISONS EN PLUSIEURS LANGUES: INDIO
GRIS, EST LE PRODUIT D´UNE FUSION INDIO GRIS Nº 126 AÑO III ÉDITORIAL LE MONDE TRAVAIL DU CHAPEAU Tout le monde est dans la dèche, triste, amer, finie la
        bringue Pas de fric, ni même au braquage et le pot-au-feu est si cher Aujourd’hui on vit par obligation Que se passe-t-il ? Mon Dieu… Enrique Cadícamo Claire
        Deloupy récite 
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               AULA
              CERO de FRANÇAIS  | 
    
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               Pratiquer
              le français à MADRID  | 
    
En arrivant je t’ai demandé ton âge et
        tu m’as dit que tu avais un âge où la femme si on la laissait
        pourrait tout.
-Se psychanalyser aussi?
Et elle a rougi pour me dire:
-Ça vous devez le savoir.
Je
        l’ai regardée longuement, sans aucune passion apparente. Les
        pommettes saillantes me rappelaient les plus belles indiennes de mon
        pays natal. Ses cheveux blonds, naturels, presque bouclés, me
        rappelaient les artistes de cinéma de mon enfance. Les yeux marrons 
        étaient clairement les yeux des femmes de ma famille. Sa bouche
        est la dernière chose que j’ai vue. Sa bouche charnue, élastique.
        Ensuite, elle a commencé à dire.
-Ma
        bouche est le félin que je porte dans les entrailles. 
-Nous continuons
        la prochaine fois.
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               CONSULTATION  | 
      
               CONSULTATION  | 
    
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               Amelia Díez Cuesta  | 
      
               Carlos
              Fernández  | 
    
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                SUR
RENDEZ-VOUS :  | 
                 
                SUR
RENDEZ-VOUS :  | 
    
Après l’avoir
        embrassé dans le cou plusieurs fois, elle put lui dire:
 -Si je
        reste dans la ville, tu continueras à m’aimer?
 Lui, qui
        avait commencé à bander, a préféré dire que oui, qu’il
        l’aimerait toujours, quoi qu’elle fasse. Ensuite il a déboutonné
        sa braguette et il lui a offert son sexe durci par l’émotion.
Elle, elle l’a
        sucé jusqu’à la dernière goutte et avant qu’il sorte de la
        maison, elle lui a demandé:
-Tu continueras
        à m’aimer si je reste vivre dans la ville ?
 -Tu me
        l’as très bien sucé –lui a-t-il dit- très bien, tu me l’a très
        bien sucé –et il l’a embrassé sur le front.
 Elle, elle
        s’est lavé les dents et elle a écrit sur le mur de la salle de bains
        avec le rouge à lèvres:
 -Pauvres
        hommes!
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               CONSULTATION   | 
      ATELIER DE LITTÉRATURE ÉROTIQUE | 
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               Miguel Martínez
              Fondón  | 
      Coordinateur: Miguel Oscar Menassa  | 
    
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 SUR
RENDEZ-VOUS :  | 
      91 758 19 40 (MADRID) | 
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                   UN PEU DE POLITIQUE AU RAMASSAGE D´ORDURES  | 
    
Une
        promiscuité sexuelle, je m’en souviens bien, a été permise et désirée
        par tous. Par contre une promiscuité avec l’argent fait du mal à
        tout le monde et personne ne veut rien savoir de cette maudite technique
        qui démonte tous les mécanismes. Je veux dire que la propriété privée,
        que l’homme –notre homme- n’est pas arrivé à sentir avec son
        propre corps, il la sent avec, ce qu’il croit, son propre argent.
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                   LETTRES DU DIRECTEUR  | 
          
Embrouillé au maximum dans des théories
        de l’homme où l’homme doit se transformer, quoi qu’il arrive, je
        veux cette fois-ci me transformer moi-même, en un mot, pour le dire
        rapidement, cesser d’être moi-même. Écrire tout le temps, par
        exemple d’un autre, du même tout à l’envers, ou d’elle, tout le
        temps d’elle, vous imaginez, un désespoir après un l’autre et
        ensuite les calandres comme des poissons hurlant pitoyablement, comme
        des épis ouverts de solitude. Mon calme, je dois le reconnaître, est
        ainsi.
De toute manière je pense que c’est
        mieux d’avoir un rythme que de ne rien avoir. La liberté est toujours
        attachée à une illusion, c’est-à-dire à une immense chaîne.
Je dois reconnaître, quant à moi, que je
        ne parviens jamais à faire ce dont j’ai envie. Parfois je me vois en
        train de marcher dans un verger heureux, entouré de personnes sans
        violence, je veux dire sans envie.
 J’enveloppe tous les parfums dans
        un seul parfum et je me rends compte que je ne suis pas un homme
        vertueux, je suis plutôt un passionné, un maladroit dissipateur
        chronique de salive. Un homme qui, quand il parle, ne tient pas compte
        des bonnes mœurs, et reste sans parler, sans autre.
C’est ainsi que je me suis aguerri en
        solitaire, un jour pour un motif, un jour pour un autre. Ma solitude a
        été grandiose comme la poésie elle-même, bien que je veuille aussi
        le dire, j’aurais aimé tomber dans les bras de mon père mort et ça
        je n’ai jamais pu.
 Après toutes ces expériences de la
        vie il ne me restait pas d’autre remède que d’ouvrir un compte en
        banque et avec le temps quelqu’un me donnerait un prix à la
        constance. 
Indio Gris
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